à priori il en existe tellement dâexemples que souvent les personnes vicieuses font ressortir la communication de son sens réel.
Et on voit que sur la toile cela a suscité des réactions diverses et parfois disproportionnées. Cette communication sâinscrit dans une tradition rhétorique classique que de nombreux scientifiques, dirigeants politiques utilisent dans le monde pour illustrer lâampleur, la complexité et la densité documentaire dâun projet stratégique.Un exemple, des responsables américains tout récemment ont relevé que les archives nationales des USA, si elles étaient déployées couvriraient plus 80 km.
La PremiÚre Ministre du Royaume Unis dans le temps affirmait que les rÚglements agricoles de lâUE formaient une pile plus haute que la taille dâun homme.
Ces figures de style, bien que symboliques, ont pour vocation dâéclairer lâopinion publique sur lâenvergure administrative et juridique dâun projet, souvent difficile à appréhender autrement. En ce sens, la référence aux 14 kilomÚtres de documents ne relÚve ni de lâexagération ni de lâironie, mais dâune volonté dâexprimer, en une image concrÚte, lâextraordinaire complexité et le sérieux de lâarchitecture contractuelle du projet Simandou.
Au lieu dâêtre moquée ou mal interprétée, cette métaphore mérite dâêtre comprise comme un indicateur de la rigueur avec laquelle lâÃtat Guinéen dans ce projet encadre ses engagements miniers, dans une logique de transparence, de responsabilité et de souveraineté économique.
Lâusage de la distance ou de la hauteur comme métaphore de la complexité contractuelle, administrative ou juridique est un procédé rhétorique classique et légitime, utilisé aussi bien dans les grandes démocraties que dans des contextes techniques.
Mohamed Said Azhary pour Yimbayanews.com