Le Parti Model , dirigé par M. Aliou Bah, se mobilise pour dénoncer une condamnation jugée injuste Diawara Moïse, porte-parole du Parti Model , a annoncé une série d’actions visant à dénoncer l’injustice liée à la récente condamnation de M. Aliou Bah, leader du mouvement. À travers une combinaison de manifestations, de sittings devant des ambassades et d’actions juridiques, le parti cherche à obtenir une révision de cette décision qu’il juge inacceptable.
Dans un contexte politique tendu en Guinée, Diawara Moïse, porte-parole du Parti Model , a pris la parole pour exprimer la détermination de son parti face à la condamnation controversée de M. Aliou Bah, son leader. Lors d’une récente conférence de presse, il a annoncé le début d’une série d’initiatives destinées à dénoncer l’« instrumentalisation de la justice guinéenne ».
Les premières actions ont déjà été organisées, notamment un rassemblement au siège du parti, où les militants ont exprimé leur désarroi à travers des slogans et des pancartes. « C’est un début », a déclaré Diawara Moïse, soulignant que le mouvement ne se limiterait pas à ces manifestations initiales. En effet, le Parti Model prévoit d’initier un combat juridique, les avocats du mouvement ayant déjà déposé un appel auprès de la Cour d’appel de Guinée.
En cas de non-satisfaction, le parti prépare également une stratégie plus large en envisageant d’élargir leur combat à la sous-région. « Nous allons porter plainte auprès de la Cour de justice de la CEDEAO », a précisé Diawara. Cette démarche indique une volonté d’internationaliser la problématique et de recueillir un soutien au-delà des frontières guinéennes.
Parallèlement à ces actions juridiques, le Parti Model entend organiser des sittings devant des ambassades et des organisations internationales de défense des droits de l’homme. L’objectif est double : faire entendre leur voix et exercer une pression supplémentaire sur les dirigeants guinéens, afin de contrer ce que Diawara Moïse qualifie de glissement vers la dictature sous le régime du CNRD. Les manifestations ne se limiteront pas à des actions nationales. Il est également prévu que des fédérations internationales en France et d’autres pays participent à cette mobilisation. Le soutien international est vu comme crucial, car il pourrait apporter la visibilité nécessaire à la cause et inciter les autorités guinéennes à reconsidérer la décision de justice. « Nous restons convaincus qu’Aliou Bah est injustement condamné et qu’il est victime de ses critiques légitimes », a conclu le porte-parole, tout en appelant à une mobilisation élargie pour défendre les droits fondamentaux et promouvoir une justice équitable en Guinée.
Par Thierno Ciré DIALLO pour Yimbayanews.com