Selon le Directeur général par intérim de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), plusieurs cas ont été détectés à ce jour. Les cas confirmés sont actuellement en isolement au centre de traitement de Nongo: « Jusqu’à la semaine 25, dont les données viennent d’être partagées lors de cette réunion hebdomadaire, nous avons enregistré 18 cas confirmés dans le pays. Ces cas sont répartis entre les préfectures et les communes du Grand Conakry. Tous sont en isolement au centre de traitement, où ils resteront pendant toute la durée de leur prise en charge, qui sera totalement gratuite. L’État et ses partenaires prendront en charge l’intégralité des frais », a déclaré le Dr Sory Condé.
Cas de Mpox.
Face à la flambée des cas de Mpox en Sierra Leone, pays frontalier de la Guinée et dans le but de minimiser le risque d’importation du virus, notamment dans la préfecture de Forécariah, l’ANSS a déployé des équipes d’investigation à plusieurs points d’entrée du territoire: « Actuellement, 15 points d’entrée prioritaires sont activés. Des équipes médicales y assurent le contrôle sanitaire afin de détecter d’éventuels signes de la maladie chez les personnes entrant sur le territoire guinéen », a rassuré le Dr Sory Condé.
L’ANSS exhorte la population à rester sereine, à se rendre dans les structures de santé les plus proches en cas de symptômes suspects ou à appeler le numéro vert 115 pour toute alerte.
Pour rappel, la Guinée avait enregistré son tout premier cas de variole du singe également appelée Mpox en 2024. Une maladie classée urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Alhassane Djaffa pour Yimbayanews.com